SANTÉ

Un capital santé à optimiser

Votre Santé La santé est certainement notre bien le plus précieux. Ce constat fait généralement l’unanimité. Mais que faisons-nous quotidiennement, à titre personnel ou collectif, pour maintenir notre santé, voire l’améliorer ? Qu’est-ce que « la santé » ? L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en a donné une définition dès 1946 : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité* ». Cette définition reste pleinement d’actualité. Il s’agit d’un « état complet » et pas simplement d’une « absence de maladie ». Généralement pour la plupart des gens « ne pas être malade » signifie être en « bonne santé ». Mais la santé va bien au-delà du simple « ne pas être malade ». Encore faut-il en être conscient. Malheureusement, la notion même de santé, a fortiori de Capital Santé, reste très floue dans l’esprit de nos contemporains. L’INSEE nous apporte des éléments intéressants avec un indice particulier « l’espérance de vie en bonne santé ». Il ne s’agit plus simplement de vivre longtemps, mais aussi et surtout de vivre longtemps en bonne santé et donc, si on se réfère à la définition de l’OMS : dans un « état de complet bien-être, physique, mental et social ». L’INSEE définit l’espérance de vie en bonne santé (à la naissance), ou années de vie en bonne santé (AVBS), comme le nombre d’années en bonne santé qu’une personne peut s’attendre à vivre (à la naissance). Une bonne santé est définie par l’absence de limitations d’activités (dans les gestes de la vie quotidienne) et l’absence d’incapacités. L’AVBS est un indicateur d’espérance de santé qui combine des informations sur la mortalité et la morbidité. Les informations utilisées pour son calcul sont des mesures de prévalence (proportions) de la population d’un âge spécifique étant dans des conditions de bonne ou mauvaise santé et des informations de mortalité par âge. Il est aussi appelé espérance de vie sans incapacité (EVSI)**. Or, les chiffres publiés par l’INSEE montrent que si globalement l’espérance de vie continue à croître malgré certains plateaux, en revanche l’espérance de vie en « bonne santé » diminue en France depuis 2008, avec en 2012 (source INSEE, avril 2013) une espérance de santé à 61,9 ans pour les hommes et 63,5 ans pour les femmes. Au-delà des chiffres qui sont extrêmement choquants, car en totale contradiction avec l’idée que nous avons de l’évolution de la santé en France, se posent deux problèmes majeurs : – D’abord : « Comment vieillissons-nous ? », « Comment notre capital santé se dégrade-t-il ? ». Seule la recherche de l’âge physiologique de la personne, assortie de bilans approfondis et individualisés, peut fournir des éléments de réponse à ces questions éminemment personnelles. – Mais aussi, et surtout : « Que pouvons-nous faire pour améliorer cette situation ? ». Tout dépend alors de la vision que nous avons de notre propre santé, de la volonté que nous avons – ou pas – d’intervenir sur notre « destin sanitaire ». Responsabiliser la personne, c’est lui rendre sa part de liberté. Autant de vrais problèmes qui doivent nous interpeler. Deux réalités bien différentes mais également très liées : vieillissement et maladies Notre Capital santé décroît plus ou moins vite à partir de notre entrée dans l’âge adulte (18-20 ans). Cette décroissance est liée à notre patrimoine génétique, à notre mode de vie, à notre environnement. La génétique représente environ 30 % de l’ensemble d’après toutes les dernières études. Cela implique que 70 % de notre vieillissement est accessible à une intervention. Et si l’on considère que le vieillissement de notre patrimoine génétique est lui-même lié à notre mode de vie et à notre environnement (épigénétique), alors nous voyons encore d’autres perspectives s’ouvrir à nous.
  • Cette décroissance de notre Capital santé va, dans un premier temps, être quasiment imperceptible. Nos réserves sont telles entre 20 et 30 ans que nous avons du mal à percevoir une quelconque différence au cours des années qui passent.
  • Entre 30 et 50 ans, nous sommes généralement tellement pris par notre vie de famille et notre vie professionnelle, que nous ne voyons pas le temps passer. Et pourtant, il passe ! En fait, nos plus belles années passent sans que nous en ayons vraiment conscience.
  • La période 50-60 ans est celle de tous les tournants. Le poids augmente (ou a de plus en plus de mal à redescendre), la pression artérielle monte, le cholestérol monte, comme le taux de sucre dans le sang, mais toujours sans que cela soit alarmant. Et on se dit : « La prochaine fois, les chiffres seront meilleurs »… Hélas non, ce sont les maladies qui s’annoncent.
  • Entre 60 et 70 ans, malheureusement, les chiffres ne deviennent pas meilleurs, mais, au contraire, les seuils de la normalité sont pulvérisés et votre médecin doit mettre en place un ou plusieurs traitements.
  • Entre 70 et 80 ans, l’enjeu est la perte d’autonomie.
On voit donc bien que l’altération spontanée de nos différents systèmes physiologiques va progressivement nous mettre en danger en diminuant nos capacités fonctionnelles. Même si traiter les maladies déjà apparues reste assurément indispensable, gérer au mieux son Capital santé est une démarche fondamentale et prioritaire qui permettra d’éviter le plus possible l’apparition des maladies pour un vieillissement en bonne santé. * Préambule à la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé, telle qu’adoptée par la Conférence Internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin 1946 signée le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 États. 1946 (Actes officiels de l’Organisation mondiale de la Santé, n°. 2, p. 100) et entrée en vigueur le 7 avril 1948. Cette définition n’a pas été modifiée depuis 1946 ** www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/esperance-vie-bon

La santé du dirigeant est trop souvent oubliée

La santé et le bien-être sont globalement essentiels à toute entreprise humaine, car les individus qui la composent sont des maillons déterminants à sa réussite. Mais, généralement, les dirigeants échappent aux différents contrôles (médecine du travail, bilans de santé, visite chez le médecin traitant…) que la société peut mettre en place pour dépister d’éventuels problèmes de santé dans le milieu professionnel. Or ceux-ci touchent également les dirigeants qui ne sont pas protégés par une sorte de « bouclier magique ». Maladies, burn-out, troubles musculo-squelettiques… sont également présents chez les cadres dirigeants. Mais il n’est pas de bon ton de se plaindre ou de prendre un peu de temps pour soi et/ou sa famille. Cette situation est tout à fait alarmante quand on sait que l’avenir de l’entreprise et de ses salariés peut intégralement dépendre de la capacité physique et intellectuelle du dirigeant.

Cette situation touche particulièrement les dirigeants des PME et des TPE qui contrairement aux dirigeants des grandes entreprises doivent être sur tous les fronts et le plus souvent seuls ou presque.

Qui plus est, en général, les dirigeants n’aiment pas parler de leur santé. Ils doivent être au-dessus de cela : ils sont indestructibles ! Ils doivent gagner et leurs situations sont incompatibles avec la notion de souffrance. Ils sont donc particulièrement vulnérables, car ils soumettent leurs organismes à des stress multiples et répétés : accidents vasculaires cardiaques ou cérébraux, cancers, dépression, épuisement… sont autant de véritables risques auxquels ils s’exposent également.

Il faut donc sensibiliser le chef d’entreprise à sa santé, permettant ainsi de le sensibiliser lui-même à la santé de ses salariés. Un chef d’entreprise qui s’occupe de sa santé devrait également s’occuper de la santé et du bien-être de ses collaborateurs permettant ainsi de déclencher un cercle vertueux utile à tous, y compris dans l’entreprise.

Les chefs d’entreprises sont confrontés plus souvent qu’on ne le pense à la théorie des 3 D : Dépression, Dépôt de bilan, Divorce et même parfois, un quatrième D, pour Décès, comme l’écrit le spécialiste de la santé des patrons, Monsieur Olivier TORRES, fondateur d’AMAROK, observatoire de la santé des dirigeants de PME.

Un bilan et une prise en charge personnalisés :

Chaque personne est reçue individuellement et, après un long entretien, sera défini le bilan le plus adapté en fonction du mode de vie, des antécédents personnels et familiaux et de l’environnement. Chaque bilan est toujours suivi d’un entretien de synthèse permettant de fixer des objectifs et de donner les moyens de les atteindre. Car au-delà des grands conseils, toujours utiles, comme « manger moins gras, moins salé, moins sucré » ou tout simplement « moins », et « faire du sport », il faut savoir adapter les conseils à l’homme ou la femme qui est devant nous. C’est cette personnalisation qui permet d’obtenir de vrais résultats et non des échecs en série, causes de découragement.

Alors plutôt que d’attendre d’être fatigué, épuisé, découragé… prenez-vous en main.